The Balmoral, ouvert en 1902, a gardé son allure impériale avec sa façade monumentale, ses portiers en kilt et son sens du service délicieusement efficace.
L’accueil qui nous est réservé impressionnant : décoration grandiose, dîner particulièrement raffiné, concert live de Lamar…
Un immense merci à Sir Rocco Forte et à son équipe pour cet évènement mémorable.
Quant à Édimbourg, surnommée « Auld Reekie » (vieille cheminée) en référence au grand nombre de cheminées qui surmontent les toits de ses édifices et maisons, elle jouit de tous les ingrédients pour passer un week-end des plus déroutant : un remarquable patrimoine, des ambiances radicalement différentes entre la vieille ville médiévale et la chic New Town, le quartier bucolique de Dean Village ou celui de Leith, une bonne humeur palpable.
Le charme agit indéniablement : les bâtiments sont massifs et sombres, l’architecture un peu lourde, les monuments, noirs de suie, témoignent encore des dégâts causés par le début de l’ère industrielle mais le dépaysement est réel et l’on sent l’appel des highlands.
L’univers de Harry Potter ou de Braveheart est à portée de main. Celui des fish and chips, des chaleureuses tavernes de bière et de whisky et de l’humour pince sans rire bien réel.
Notre guide Fraser, un colosse écossais en tenue traditionnelle, n’en manque pas et n’hésite pas à partager nos dégustations de gin et de bière entre deux visites.
Pour les fans de technologie et la magnifique vue du rooftop, le JW Princes Street (Johnny Walker) vaut le détour. Les amateurs de whisky préfèreront une découverte moins commerciale et plus éclectique.
Un moment privilégié dans une ville qui mérite que l’on s’y arrête quelques jours pour s’imprégner de la chaleureuse simplicité qui y règne et d’une ambiance littéralement unique.
■ Marie-Louise N.