A proximité du sentier côtier qui surplombe les hautes falaises et les eaux turquoise de Cami Llucalari, se dresse une finca du XIXe siècle, fleuron d’un domaine agricole de 30 hectares devenu un sanctuaire hôtelier.
La belle demeure dont le noble fronton couronne une loggia a été restaurée dans l’esprit d’une maison d’artiste. Le luxe n’est ici pas ostentatoire. Il se love dans la douceur des matières, la tendresse des couleurs et la souplesse des lignes qui forment le dessin des volumes, du mobilier et des objets, assemblés par l’architecte d’intérieur Dorothée Meilichzon. Elle a su guider les savoir-faire de l’équipe d’artisans locaux pour prolonger en extérieur la volupté élémentaire des espaces intérieurs. Les murs en pierre sèche, les sols en béton ciré et le bois brut expriment le caractère puissant de l’île, classée réserve de biosphère par l’UNESCO.
Les potagers ont été recrées pour redonner à la propriété sa vocation maraîchère et approvisionner la table du chef en produits qui se dégustent à maturité.
Certaines chambres jouissent d’une terrasse en hauteur, d’autres d’une piscine privée avec jardin. La morsure du soleil comme la fraîcheur de l’ombre ravivent les sens, qu’un massage ou un passage au spa viennent délier. Et tandis que la végétation exhale ses parfums méditerranéens, la mer murmure une irrésistible invitation à explorer la surface de sa palette de bleus qui à certaines heures se fait miroir, ou bien la profondeur de ses baies.