Après un vol de nuit avec Emirates via Dubaï, nous atterrissons à 7h du matin, avec un décalage horaire 3h. Le transfert depuis l’aéroport de Mahé se fait facilement, nous arrivons après à 45 minutes de route au Constance Ephelia, niché dans un domaine de 120 hectares qui s’étend entre deux lagons.
Nous sommes accueillis avec un soin “Détente après un long courrier” au Spa Sisley de l’hôtel, qui propose massages et soins bien-être et beauté dans le calme ressourçant d’un jardin tropical. Me voici prête à ouvrir grand les yeux.
L’Ephelia est un établissement de 650 chambres réparties sur une étendue boisée divisée en deux zones. La partie nord, plus luxueuse que celle située au Sud, est composée des Senior Suites et de villas, dont certaines familiales. Des vélos et des buggies bien pratiques pour se déplacer dans tout le domaine sont à disposition des occupants des villas. Les Hillside Villas bénéficient d’une piscine privée et d’une terrasse avec vue qui donnent envie de se poser…
Les plages de sable fin qui bordent le domaine ont chacune leur Beach house où s’organisent les sports aquatiques.
Nous dînons au Corossol, l’un des cinq restaurants de l’hôtel, dans une ambiance créole.
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Entre terre et mer, nombreuses sont les activités sportives proposées par l’hôtel.
Huit ziplines attendent les férus d’adrénaline, mais attention à la chaleur, à l’humidité et aux moustiques !
Les eaux du lagon sont irrésistibles, nous gagnons en bateau un site de plongée. Les rochers de granit et les récifs coralliens de Mahé constituent un environnement de choix pour la faune et la flore subaquatiques. Avec un simple équipement de snorkeling il est facile d’observer de nombreuses créatures tropicales – murènes, langoustes, poissons-chats, poissons-pierres, poissons-lions, poissons-scorpions… Les fonds marins et les conditions sont particulièrement idéales pour la plongée sous-marine, réservée aux plus expérimentés. Ce n’est pas l’envie, mais le temps qui nous manque !
L’après-midi est consacré à l’exploration de la mangrove, un écosystème protégé que l’on peut parcourir en vélo, ou en kayak quand le niveau des marées le permet.
La journée se termine par une dégustation de vins du Nouveau Monde. Le coucher du soleil embrase le ciel et fait flamboyer le lagon.
Je quitte l’Ephelia en ayant apprécié ses richesses naturelles, ainsi que son personnel aimable et attentionné, mais en ayant le sentiment que l’on séjourne ici comme dans une bulle.
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Rien de plus facile que de passer d’une île à l’autre, la liaison entre Mahé et Praslin se fait par un vol est rapide (45 minutes), à bord d’un petit avion de 20 places. En fonction du nombre de passagers et du poids des bagages, certaines valises peuvent être envoyée avec le vol suivant. C’est là une particularité du voyage léger, et le charme du island-hopping !
Nous sommes reçus au Constance Lemuria, hôtel à taille humaine niché au cœur de 101 hectares de végétation luxuriante. Le domaine est bordé de trois plages de sable blanc. Parmi elles, l’une des plus paradisiaques des Seychelles, l’Anse Georgette. Elle est accessible après une vingtaine de minutes de marche (ou en navette depuis la réception) et offre des conditions idéales pour la baignade et le snorkelling. Petite Anse offre quant à elle des services de plage (transats et bar) qui assurent un confort optimal. L’hôtel dispose de Senior Suites spacieuses, ouvertes sur l’Océan Indien, et de huit villas avec piscine privée et jardins.
Nous dînons au Diva, restaurant gastronomique de l’hôtel, dans une ambiance chic décontractée. Pour varier les plaisirs, l’hôtel propose également un luxueux cabanon, The Nest, petit restaurant de 5 tables sur la mer, avec une très belle vue sur la Petite Anse Kerlan.
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Nous partons pour la Vallée du Maï, parc naturel classé au Patrimoine de l’UNESCO. Cette réserve est également appelée le Jardin d’Eden, car elle conserve les vestiges d’une forêt primitive et la plus grande collection de palmiers à coco-de-mer, espèce endémique des Seychelles. Ce grand palmier est doté d’une lourde noix qui constitue la plus grosse graine du monde. Rare, de forme suggestive et d’origine longtemps inconnue, cette noix a alimenté les légendes. On la croyait être le fruit d’une plante qui poussait au fond des mers, qui se détachait quand il était mûr et qui dérivait au gré des courants… En Extrême-Orient cette noix était renommée comme plante médicinale et se monnayait à prix d’or. C’est un corsaire malouin qui finit par établir l’origine de ce palmier, fleuron de l’île Praslin.
De retour au Lemuria nous poursuivons dans la palette des verts avec le golf 18 trous qui est l’un des attraits de l’hôtel. Le parcours est magnifiquement aménagé, les greens surplombent la baie et offrent des points de vue sur les reliefs qui en constituent le caractère sauvage. On nous propose une initiation au swing, parfaite mise en jambe avant l’apéritif servi au coucher du soleil.
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S’il existe un Eden pour les tortues de mer, il se trouve sans doute lui aussi sur Praslin.
Robert, le guide naturaliste de l’hôtel, nous présente les activités proposées autour de la faune et de la flore dans le domaine. Entre octobre et février Robert enfile sa casquette de “turtle manager” et accompagne les amateurs de phénomènes naturels observer les tortues pondre leurs œufs sur la plage protégée de Grand Anse Kerlan, puis le déplacement des jeunes tortues immédiatement après éclosion jusqu’à leur entrée dans la mer, où elles s’élancent et commencent à nager pendant plusieurs jours, avant de se laisser porter par les courants.
Ce récit nous laisse rêveurs, et nous poursuivons cette immersion avec un cours de sushi au Takamaka. Le chef prend son temps pour nous présenter les variétés de poisson et nous expliquer les gestes qui requièrent une certaine précision. L’atelier cuisine avec les vagues en fond sonore se termine, agréablement, par une dégustation de nos sushis sur la plage. Un merveilleux clap de fin sur les Seychelles !
■ Emmanuelle Y.