De cette étroite bande de terre formant un trait d’union entre l’Amérique du Nord et du Sud, on connaît le canal éponyme, prodige d’ingénierie qui relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique. Si le Panama est un nœud central dans les flux intercontinentaux, il est aussi une terre d’une étonnante diversité, promise aux explorations les plus variées.
Des différentes strates de son histoire qui embrasse les civilisations précolombiennes, l’épopée coloniale et l’ère de l’indépendance marquée par des enjeux stratégiques, il reste de nombreux vestiges comme le Casco Viejo, quartier historique de Panama City, ou encore le fort de San Lorenzo, plus important ensemble de fortifications des Caraïbes. Isthme à la géographie singulière, le Panama est aussi une terre volcanique, traversée par la Cordillère centrale qui culmine à 3 480 mètres et constitue le maillon central de la ceinture de feu du Pacifique, propice à la culture du café comme à la randonnée.
Son climat tropical lui vaut une végétation luxuriante, protégée au sein de parcs naturels comme le Darién, à la frontière avec la Colombie, où abondent les trésors botaniques et prospère une faune extraordinaire, à l’instar du quetzal, du jaguar ou du singe-araignée. Les zones côtières recèlent de plages sauvages et de richesses aquatiques : la mer des Antilles accueille la ponte des tortues luth de juin à novembre, le Pacifique la migration des baleines à bosse de juillet à octobre.
Moins fréquenté que son voisin le Costa Rica, le Panama est indéniablement un territoire d’aventure et de caractère.